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Le salut de la femme africaine dans l’exil : l’intéraction bonheur- identité dans une perspective problématiqueDOI: - Subject Areas: Literature, Journalism and Communication, Psychology, Information Science, Linguistics Keywords: bonheur, amour, migritude, exil, émancipation Abstract De son vrai nom Mariétou Mbaye, Ken Bugul est l’une des premières romancières à représenter, dans Le Baobab fou publié en 1982, une Africaine qui vit en Europe des aventures telles que l’avortement, la drogue, la prostitution et le suicide. Par contre, Calixthe Beyala fait partie des écrivains expatriés pour qui l’exil représente un véritable salut. Pour la romancière franco-camerounaise, la liberté de la femme se trouve dans l’immigration parce qu’elle considère l’homme africain comme un agent aliénateur dans ses ?uvres. Ainsi, les deux écrivaines présentent le rapport dialectique qui existe entre les pays du Sud surexploités et appauvris et le Nord industrialisé. Par extension, elles montrent la tendance des Noires émancipées ressortissantes des pays francophones à voir en l’ancienne métropole, la solution à la crise, le sous-développement et les pesanteurs sociales. Mais, une fois en Europe, il y a le rejet de l’autre et la quête d’une identité noire à reconquérir. C'est dire que la littérature africaine confère une importance à l’exil de la femme africaine avec ses conséquences heureuses et malheureuses que nous nous proposons d'étudier à travers cet article qui problématise l’interaction bonheur et identité dans une perspective problématique. DIOP, M. (2020). Le salut de la femme africaine dans l’exil : l’intéraction bonheur- identité dans une perspective problématique. Revue Akofena, e8285. doi: http://dx.doi.org/-.
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