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- 2017
Vers un ? mouvement de l’éducation nouvelle ? de recherche en chirurgieDOI: 10.1503/cjs.009617 Abstract: Dans le dernier numéro du Journal canadien de chirurgie, le Dr Ed Harvey soulignait la baisse récente du nombre de subventions de recherche novatrice en chirurgie qui sont octroyées1. Chaque ère de développement en chirurgie semble atteindre un goulot d’étranglement, à partir duquel tout progrès est impossible. Face à des gains chaque fois plus petits, les participants se complaisent dans l’autofélicitation: ? Nous sommes chanceux d’avoir vécu à cette époque, car nous ne verrons plus jamais de pareils progrès ?. La question qui se pose est de savoir si nous avons réellement atteint cette limite. Prenons l’exemple des médicaments immunosuppresseurs contre le rejet d’une greffe. Nous utilizons les mêmes molécules depuis un quart de siècle: avec des taux de survie d’un an après la greffe de 95 % — difficile de faire mieux —, avons-nous encore la possibilité de développer de nouvelles thérapies2? Et que dire de la recherche en chimiothérapie anticancéreuse, enlisée, selon toute apparence, dans une situation où prévalent les essais cliniques qui testent des recombinaisons infinies d’agents similaires? Ou encore, pensons à la chirurgie mini-invasive, où l’on déploie des efforts technologiques importants afin de réduire le nombre de voies d’abord qui n’épargnent, en réalité, qu’une ou deux plaies de 5 mm se cicatrisant rapidement. Tous ces paradigmes peuvent-ils expliquer la disparition presque complète de la recherche préclinique en laboratoire dans les programmes universitaires
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