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à MI-CHEMIN ENTRE DEUX MONDES: PARCOURS FéMININS CHEZ YING CHEN à MI-CHEMIN ENTRE DEUX MONDES: PARCOURS FéMININS CHEZ YING CHENKeywords: Déplacement , transmutations , genre , archeologie personnelle Abstract: Ying Chen’s fiction is firmly grounded in a very personal journey at the intersection of two different worlds. Migration and mobility are key elements in the dramatization of a quest for identity that is both feminine and universal. The author focuses on the exploration of a metaphorical in-between in which the protagonists find themselves in a provisional situation, from the narrator of La mémoire de l’eau (1992), in transit, to that of Espèces (2010), in process of metamorphosis. An ambiguity acknowledged by the author who has observed: “though I have left, I have not yet arrived. […] I find myself half-way between my starting point and my elsewhere” (Quatre mille marches (2004, 40). Ancrée dans un itinéraire singulier, à l’intersection de mondes différents, l’oeuvre romanesque de Ying Chen met en scène migration et mobilité comme représentations pertinentes de cheminements identitaires féminins et universels. L’auteure s’attache à explorer un entre-deux métaphorisé où les protagonistes sont en situation provisoire, depuis la narratrice en transit de La mémoire de l’eau (1992), jusqu’à celle, en pleine métamorphose, d’Espèces (2010). Ambigu té que Chen a faite sienne, comme elle l’explique dans Quatre mille marches (2004): je suis partie mais je ne suis pas arrivée. […] Je me trouve à mi-chemin entre mon point de départ et mon ailleurs (40).
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