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Un exemple de minorité au Levant à la fin de l'Empire ottoman : les chrétiens du quartier de Bab T ma à Damas Minority profiles in the Cities of the Levant at the end of the Ottoman Empire: Christians in Damascus’ Bab T ma Neighborhood.DOI: 10.4000/remmm.2796 Abstract: Reconstruit après les émeutes de 1860, le quartier chrétien se situe à Bab T ma dans un espace fermé de la vieille ville. Comme les autres communautés non-sunnites, sa localisation ne s'explique pas par des facteurs proprement discriminants. La condition des chrétiens est en revanche per ue par les missionnaires en dehors de tout cadre juridique. Ces derniers les regardent encore comme des dhimm -s malgré les édits promulgués en 1839 et en 1856. Seules des conditions exceptionnelles comme les épidémies de choléra permettent cependant de transgresser les frontières intercommunautaires. Le dévouement des missionnaires contribue à pérenniser leur présence dans un espace orthodoxe hostile. Par leur abnégation, ils acquièrent leur place dans la société urbaine chrétienne et musulmane. Lieux de mixité interconfessionnelle, dispensaires et écoles font éclater les cloisonnements de la ville. Rebuilt following the riots of 1860, the Christian district in Damascus is located in Bab T ma, a restricted area in the old city. Like other non-Sunni communities, its location is not justified by clear-cut differential factors. Rather, the condition of the Christians is perceived by missionaries as quite apart from any legal framework. The missionaries look upon these as dhimm -s despite edicts promulgated in 1839 and 1856. Eventually, only exceptional conditions, such as the outbreak of cholera epidemic, make it possible to cross intercommunity borders. The Christian missionaries′ devoutness largely contribute to make their presence in a hostile orthodox environment permanent. Through self-denial, they are able to live in a Christian and Muslim urban society. Places of interdenominational socialisation, public dispensaries and schools contribute largely to overcoming urban social barriers.
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