Peter Watkins : l’écriture du présent ou l’aporie de la représentation

Le film de Peter Watkins La commune, n’en finit pas d’interroger le présent. Le choc ressenti par le spectateur ne tient pas à la présence anachronique de journalistes dans le récit historique de la Commune mais plut t dans l’impression de réel que dégagent les scènes de révolte. L’inversion des statuts actuels et virtuels entre les deux parties du film, semble fictionnaliser un récit enchassé que les phénomènes réflexifs désignaient d’abord comme ancré dans un univers proche de celui du spectateur. Cette distanciation qui consiste à en passer par la fiction pour écrire le présent tient à une aporie de sa représentation à laquelle les médias et son cortège d’images-choc ont contribué. Ainsi cet effet éminemment métaleptique de fictionalisation pourrait bien permettre de sortir de la crise représentationnelle d’un présent qui ne sait plus comment se donner à voir. Peter Watkin’s movie La Commune keeps questioning the present. The shock the audience feels watching the film has nothing to do with the anachronistic presence of journalists in the historical narrative of the Commune, but rather with the realism of the scenes showing the revolt. In the two parts of the movie, the inversion of status between the “real” and the “virtual” seems to render fictional the story which various reflexive framing devices had first described as set in a time close to the audience. The distancing effect that is produced by the use of fiction to write about the present is an expression of the aporia inherent in the notion of represention, to which the media and their schocking images contribute. As a consequence, the eminently metaleptic effect deriving from the fictionalization helps out of the crisis of representation that makes the present impossible to show. La película de Peter Watkins La commune no concluye de interrogar el presente. El asombro que experimenta el espectador no se debe a la presencia anacrónica de los periodistas dentro del relato histórico de la Comuna, sino a la impresión de realidad que otorgan las escenas de revuelta. La inversión de los estatus actuales y virtuales entres las dos partes de la película parece ficcionalizar un relato intercalado al que los fenómenos reflexivos presentaban en un principio anclado en un universo cercano al del espectador. Esta diferenciación, que consiste en pasar por la ficción para escribir el presente, nace de la aporía de la representación a la que los medias y su andanada de imágenes-que-impresionan han contribuido. Así, este efecto eminentemente metaléptico de ficcionalisación bien puede permitir salir de la