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- 2008
Crédibilité des autorités monétaires et transparence – Quelle complémentarité dans le cas de la Tunisie? Une contribution au débatDOI: https://doi.org/10.7202/000375ar Abstract: Selon Goodhart (1993), l’indépendance des banques centrales se réfère ??plut?t à leur liberté d’entreprendre des opérations monétaires qui, de leur point de vue, sont nécessaires pour atteindre leurs objectifs statuaires (ou imposées par l’extérieur)??. Avec son corollaire la transparence, cette approche a été présentée comme le meilleur gage pour assurer la crédibilité de la politique monétaire et la stabilité de la valeur de la monnaie. Cette réforme a été largement suggérée dans la littérature d’expertise sur les stratégies de la politique monétaire dans les pays en voie de développement et en Tunisie. L’indépendance se présenterait ainsi comme alternative à la règle (voir règle automatique de Friedman) et permettrait à la banque centrale de répondre plus efficacement aux chocs imprévus sans être obnubilée par les objectifs réels. Au vu des critères établis par la théorie, l’article présente l’expérience de la Banque Centrale de Tunisie en la matière. Il soulève la difficulté pour les autorités monétaires de gérer le couplet crédibilité-transparence difficilement dissociable (Pollin, 2002). Effectivement, la politique monétaire s’exerce dans un monde où l’information conditionne largement le pouvoir donc l’indépendance de la banque centrale vis-à-vis des influences externes
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