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- 2005
Mouvements paysans dans l’altermondialisationDOI: https://doi.org/10.7202/012608ar Abstract: Dans la société capitaliste de la seconde modernité, la notion de frontière est brisée par le processus de mondialisation. Ce dernier a donné naissance à son antidote?: le mouvement alter-mondialiste. Parmi les couches sociales qui s’inscrivent dans ce mouvement, les paysans occupent une place importante. Or ces derniers, du fait de leur situation de producteurs et de transformateurs de la nature, sont forcément d’un pays, d’une région, d’un lieu, c’est-à-dire ancrés territorialement. En ce sens, la paysannerie contemporaine constitue, par sa position éminente de médiatrice du métabolisme entre les sociétés et la biosphère, un élément de contre-pouvoir de la mondialisation en cours. Cet article analyse comment des paysans situés à l’intérieur de l’espace européen participent, en s’inscrivant dans le mouvement altermondialiste, à l’invention d’une nouvelle culture. Cette dernière s’appuie sur des initiatives reliant le particulier et l’universel et, en ce sens, elle réinterroge la notion de frontière sur le terrain de l’anthropologie
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