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Chroniques Yéménites 2008
Yémen nouveau, futur meilleur ? “New Yemen and a brighter future ?” Getting back to the 2006 presidential electionKeywords: islamisme , al-Zindan , démocratie , Union des Forces Populaires , élection présidentielle , Al ‘Abd Allah /Sali/h , état , opposition politique , gauche politique , autoritarisme , pluralisme , Congrès Populaire général , Rencontre Commune , unité , al-Isla/h , Parti socialiste yéménite , partis , régime parlementaire , al-A/hmar , bn Shamlan , campagne électorale , Sud Yémen , al-/Haqq , XXIe siècle Abstract: Si l’élection présidentielle du 20 septembre 2006 reconduit ‘Al ‘Abd Allah /Sali/h au sommet de l’ état avec 77% des voix, elle ne marque pas moins une transformation majeure de la scène politique yéménite. Pour la première fois, le président est mis en situation de compétition électorale par une opposition qui, en se réunissant autour d’un candidat unique, parvient à transcender le clivage opposant traditionnellement les partisans de la gauche aux formations islamistes. Cependant, la rénovation de l’enjeu électoral n’éloigne pas significativement le Yémen de la norme institutionnelle arabe , le régime s’assurant du verrouillage autoritaire du scrutin. Quel est donc l’effet élection 2006 ? Dans quelle mesure le jeu politique a-t-il été durablement remodelé par l’introduction de la concurrence ? En offrant des horizons pluralistes sans toutefois contrarier les dynamiques de personnalisation du pouvoir, l’élection n’a-t-elle pas favorisé l’essor de nouvelles formes de contestation politique ? If the presidential election of September 2006 confirmed ‘Al ‘Abd Allah /Sali/h at the head of the State with 77% of the votes, it nonetheless represents a major transformation of Yemeni political scene. For the first time, the president was confronted to electoral contest, as the opposition, gathered around a unique candidate, succeeded in surpassing the traditional leftist - islamist antagonism. However, the renewal of the electoral stake has not really averted Yemen from the “Arab institutional norm”, the regime ensuring an authoritarian lock of the poll. What is, then, the “2006 election” effect? To which extent has the political game been durably remodelled? By offering pluralist prospects without challenging the dynamics of personalization of power, hasn’t the election encouraged the rise of new forms of political contestation?
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