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In girum imus nocte et consumimur igni. L’étendard de Guy DebordDOI: 10.4000/narratologie.1069 Keywords: paratexte , identification , détournement , discrépance , palindrome , manifeste , Internationale Situationniste , Debord Guy , avant-garde , XXe siècle Abstract: Vingt et un ans après le Rapport sur la construction des situations de 1957, qu’on peut considérer comme le manifeste fondateur de l'Internationale Situationniste, Guy Debord, se disant cinéaste , a tourné en 1978 son dernier long métrage, In girum imus nocte et consumimur igni, bilan tardif et mélancolique de cette même avant-garde. L’article analyse brièvement ce film, revenant sur certains de ses aspects formels et s’intéressant au récit qui y est paradoxalement réintroduit en même temps qu’une forme surprenante d’identification, qui renvoient au spectacle entendu comme aliénation narrative toujours refusé par Debord. Au demeurant, ce qui a été justement décrit comme un panégyrique se révèle être également, sous certains rapports, le dernier manifeste de l’I.S., voire du phénomène avant-gardiste qui a marqué de son sceau les arts du siècle passé.
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