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Cahiers Balkaniques 2011
Que reste-t-il de la langue et de la culture grecques sur les c tes turques de la Mer Noire ?Keywords: Μ τσκα , Μα ρη Θ λασσα , Οφ , Π ντο , Σαμψο ντα , Τ νια , Τραπεζο ντα , Τουρκ α , History , nineteenth century , twentieth century , Greece , pontus linguage , pontus culture , Turkey , Ma ka , Black Sea , Of , Pontus , Samsun , Tonya , Trabzon , Asia Minor , culture pontique , langue pontique , Grèce , mer Noire , Turquie , Asie Mineure , Of , Samsun , Trébizonde , dix-neuvième siècle , vingtième siècle , Histoire , Linguistique , Millet , Grande Idée , Rum/Roum , PKK , Pont/Pontique , Мала Ази а , Грци а Abstract: Une mise au point sur les travaux concernant la langue et la culture pontique qui ne demandent qu’à rena tre en Turquie comme en Grèce.Cet article est un premier essai socio-historique sur une langue et une culture, la langue pontique, qui ne demande qu’à rena tre de ses cendres aussi bien en Turquie qu’en Grèce. Dans les deux pays en effet, les études scientifiques ont été brouillées par les nationalismes ambiants qui ont travesti ou dévalorisé un phénomène qui ne cadrait pas avec leurs interprétations du monde : l’existence d’une population musulmane de langue grecque. Cependant des travaux récents (et contestés en Turquie) permettent de sortir de cette situation, cet article fait le point sur l’état des travaux concernant l’historiographie, la langue, la toponymie et même l’onomastique et conclut en appelant à des études pluridisciplinaires sur ce potentiel historique, linguistique et sociologique en voie de disparition. This article is an initial socio-historical investigation of a language and a culture, the Pontic language, which awaits rebirth from the ashes in Turkey as well as Greece. In both countries, scholarship has been ’scrambled’ by the nationalisms that misrepresented or devaluated a phenomenon that did not tally with their interpretation of the world: the existence of a Greek-speaking Muslim population. While some recent studies (contested in Turkey) have pointed the way out of this dilemma, the present one takes stock of works on the historiography, the language, the toponomy and even the onomastics, and ultimately calls for multi-disciplinary studieson this historical, linguistic and sociological evidence, which is rapidly disappearing.
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