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Cahiers Balkaniques 2011
La littérature comme expérience personnelle : la Macédoine et Stratis MyrivilisKeywords: Μακεδον α , Λ σβο , Μοναστ ρι , Παγκ σμιο Πολ μο (1914-1918) , Βαλκανικο Π λεμοι (1912-1913) , History , Literature , Balkan Wars (1912-1913) , Macedonia , Lesbos , Monastir , macedonian identity , nationalistic propaganda , war novels , pacifism , greek-bulgarian conflict , identité macédonienne , propagande nationaliste , pacifisme , littérature grecque , Myrivilis Stratis (1890-1969) , Macédoine , Lesbos , Monastir , guerres balkaniques (1912-1913) , guerre mondiale (1914-1918) , Histoire , Littératu Abstract: L’écrivain Stratis Myrivilis traduit son expérience de la guerre en Macédoine, son désarroi en découvrant l’identité culturelle macédoniens orthodoxes .Cet article examine la relation de Stratis Myrivilis, écrivain grec né à Lesbos en 1890 et mort à Athènes en 1967, avec la Macédoine, qu’il a connue en tant que soldat pendant les Guerres balkaniques de 1912-1913 puis lors de la Première Guerre mondiale de 1917 à 1919, au travers de son roman La vie dans le tombeau publié de 1923 à 1924 et plusieurs fois réédité. L’article souligne le désarroi du narrateur qui s’exprime dans le chapitre La Cité Fant me , alors qu’il participe, en 1917, à la jonction des Grecs avec le front fran ais, face à la complexité de la situation de la Macédoine où les frontières sont en permanente construction, où les guerres se succèdent et où les alliances se font et se défont au détriment des populations. D’une part il montre comment Myrivilis, dans les chapitres La maison de la bonté et Zavali Ma ko – Pauvre Mère , commente les sentiments des membres de la famille où, blessé, il passe sa convalescence, comment il analyse l’identité culturelle de ces gens qui ne se veulent ni Bulgares, ni Serbes, ni Grecs, mais seulement Macédoniens orthodoxes et enfin comment les habitants sont pris au piège de la rivalité gréco–bulgare entre le patriarcat cuménique et l’église indépendantiste bulgare, l’Exarchat. D’autre part, il présente la position de l’écrivain qui semble prendre des distances quand le terme Macédoine est utilisé, par les voisins du nord, pour exprimer une entité politique et non géographique. En conclusion, l’article souligne l’humanisme de Myrivilis qui décrit les catastrophes de la guerre et la vanité humaine et pr ne la nécessité de surmonter les différences et de vivre ensemble en paix. This article examines the relationship of Stratos myrivilis, -a Greek writer, who was born on Lesbos in 1890 and died in Athens in 1967- with Macedonia, which he knew as a soldier during the Balkan Wars of 1912-1913, and then during the First World War from 1917-1919. It is based on myrivilis’s novel Life in the Tomb, which was published in 1923-1924 and reprinted several times. The article underscores the narrator’s distress as expressed in the chapter “The Ghost Town”, when he participated, in 1919,in the clash between the Greeks and the French, in the face of the complexity of the situation in Macedonia when the borders are constantly in flux, where one war follows another, and where the alliances are made and unmade at the population’s expense. On the one hand it s
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