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La bohème, les amis. L’art jeune transylvain de l’entre-deux guerresAbstract: Les histoires de l’art roumain du XXe siecle ont privilégié plut t l’art de Bucarest, de la capitale, où évidemment régnait une plus grande diversité et ampleur de la vie artistique, absentes ailleurs. Le jeune art de Cluj conna t dans les années ’30 un remarquable essor grace à la fondation, ici, de l’Ecoles des beaux-arts en 1925, après l’Union de la Transylvanie au royaume de Roumanie à la suite de la première guerre mondiale. Autour des professeurs, eux mêmes tres jeunes – Catul Bogdan, Romul Ladea, Anastase Demian, Aurel Ciupe - des artistes des premières promotions, essaient dans des conditions peu propices de construire un climat artistique et d’affirmer une modernité qui ait ses traits caractéristiques et une certaine originalité par rapport à l’art bucarestois de la même époque.
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