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The global financial crisis, neoclassical economics, and the neoliberal years of capitalism La crise financière globale, la théorie néoclassique et les années néolibérales du capitalisme La crisis financiera global, la economía neoclásica y los a os neoliberales del capitalismo.Keywords: deregulation , financialization , financial crisis , neoliberalism , political coalition , crisis financiera , neoliberalismo , desreglamentación , financiarización , Crise financière , financiarisation , néolibéralisme , déréglementation , coalition politique. Abstract: The 2008 global financial crisis was the consequence of financialization or the creation of massive fictitious financial wealth, and of the hegemony of a reactionary ideology, namely, neoliberalism, based on the self-regulated and efficient markets.Although laissez faire capitalism is intrinsically unstable, the lessons from the stock-market crash of 1929 and the Great Depression of the 1930s were transformed into theories and institutions that led to the “30 glorious years of capitalism”. Yet, after the late-1970s, a coalition of rentiers and “financists” achieved hegemony, deliberately promoted deregulation and created financial innovations that made these markets even more risky. These were the “neoliberal years of capitalism”. Neoclassical economics played the role of a meta-ideology as it legitimized, mathematically and “scientifically”, neoliberal ideology and deregulation. From this crisis a new democratic capitalist system will emerge, though its character is difficult to predict. It will not be so financialized, and probably the tendencies present in the 30 glorious years toward global and knowledge-based capitalism, as well as the tendency to improve democracy by making it more social and participatory, will be resumed. La crise globale de 2008 a été le résultat du processus de financiarisation, soit de création massive de capital financier fictif et de l’hégémonie d’une idéologie réactionnaire, le néolibéralisme, idéologie basée sur les suppositions que les marchés sont autorégulés et efficients. Bien que le capitalisme du laissez-faire soit intrinsèquement instable, l’apprentissage du crash financier de 1929 et de la Grande Dépression des années 1930 a été transformé en des théories et des institutions qui ont mené l’économie mondiale aux 30 glorieuses - une période caractérisée par la stabilité financière, la croissance et la réduction des inégalités. Cependant, depuis la fin des années 1970, une coalition politique de capitalistes rentiers et de financiers est devenue hégémonique, et a déréglementé les marchés financiers en même temps qu’elle a créé des innovations financières risquées. Ce furent les 30 années néolibérales du capitalisme . La théorie néoclassique a joué le r le de méta-idéologie dans la mesure a légitimé mathématiquement et scientifiquement l’idéologie néolibérale et la déréglementation. De cette crise, un nouveau capitalisme démocratique apparaitra, mais est difficile prévoir de quelle nature. Ce capitalisme ne serait plus autant financiarisé, et les tendances qui étaient présentes au cours des 30 glorieuses
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