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Etienne-Fran ois Geoffroy, entre la Royal Society et l’Académie royale des sciences : ni Newton, ni DescartesKeywords: Alchemy , Attractions , Académie royale des sciences , Cartesianism , Chemistry , Descartes , Fontenelle , Geoffroy , Mecanism , Newtonianism , Royal Society , Sloane , Stahl , chimie , alchimie , Geoffroy , cartésianisme , mécanisme , Stahl , Descartes , Académie royale des sciences , Royal Society , attractions , Fontenelle , newtonianisme , Sloane Abstract: Etienne-Fran ois Geoffroy, l’un des chimistes fran ais les plus importants du début du XVIIIe siècle, entretenait des relations régulières avec l’Angleterre. Il était chargé de développer les échanges entre l’Académie royale des sciences et la Royal Society de Londres. Quand il publia sa Table des rapports entre les substances chimiques en 1718, Fontenelle et quelques autres lui reprochèrent d’avoir introduit en chimie le système des attractions newtoniennes. Mais en fait, Geoffroy s’est toujours tenu à l’écart aussi bien du mécanisme cartésien que du newtonianisme, le recours aux expériences et à la littérature alchimique constituant ses seules sources d’inspiration. Geoffroy appara t ainsi comme le représentant d’une chimie empirique, soucieuse de conserver l’autonomie de sa discipline. Etienne-Fran ois Geoffroy, one of the most famous chemists in France in the early eighteenth century, has constant contacts with English scientists. He was in charge of developing exchanges between the Académie royale des science and the Royal Society. When he published the Table des rapports entre les substances chimiques in 1718, he was said by Fontenelle and others to have introduced the newtonian attractions into chemistry. In fact, Geoffroy kept out just as well the cartesian mecanism as the newtonisnism : his inspiration came only from experiments and alchemical literature. Thus Geoffroy appears as a representative of an empirical chemistry which aims to retain chemistry as an independant discipline.
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