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ISSN: 2333-9721
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Ressources inhumaines : Le nouvel esprit du travail dans quatre romans fran ais contemporains (Fran ois Bon, Fran ois Emmanuel, Aurélie Filipetti, Lydie Salvayre)

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Quatre romans fran ais, Daewoo de Fran ois Bon, La Question humaine de Fran ois Emmanuel, Les Derniers Jours de la classe ouvrière d’Aurélie Filippetti et La Médaille de Lydie Salvayre, tous parus dans les dernières années du XXe siècle ou les toutes premières du XXIe, présentent un intérêt commun pour le travail et les transformations contemporaines du capitalisme : désindustrialisation, disparition de la classe ouvrière, importance stratégique des ressources humaines , idéologie du consensus. Ces quatre textes témoignent des conflits d’une époque souvent présentée comme celle de la fin des conflits. En ce sens, ce sont des romans politiques, au sens où Jacques Rancière définit la politique de la littérature qu’il appelle aussi métapolitique : non l’engagement, mais l’art de suspendre ou critiquer les évidences de l’ordre et l’ordinaire de la domination. L’étude examine la manière dont ces romans font oeuvre politique en manifestant la différence des langues (langue des ouvriers vs langue patronale des ressources humaines ), en défaisant les encha nements attendus des volontés et des actions, en reconfigurant le partage du sensible et du dicible, soustrayant ainsi les sujets à ce qui les détermine pour ouvrir le champ des possibles. Four French novels, Daewoo by Fran ois Bon, La Question humaine by Fran ois Emmanuel, Les Derniers Jours de la classe ouvrière by Aurélie Filippetti, and La Médaille by Lydie Salvayre, all published between 1993 and 2004, show a common interest in contemporary transformations of capitalism and new trends in management: deindustrialisation, decline of the working class, centrality of human resource management, and the ideology of consensus. These fictions give evidence of conflicts in times often described as conflictless times. This makes them political novels, if we assume Jacques Rancière’s definition of the politics of literature, that he also calls metapolitics: not commitment, but the art of suspending common beliefs or criticizing the invisible order of domination. This paper studies how those novels show the difference between the workers’ language and that of the managers, undo the expected narrative links between will and action, and reconfigure the partition between tangible and utterable, thus liberating subjects from their determinations to open them up to new possibilities.

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