%0 Journal Article %T Introduction %A Christiane F£¿cke %A Fran£¿oise Le Lievre %A Lisbeth Verstraete-Hansen %A Martine Martine Derivry %A Mathilde Anquetil %J - %D 2018 %R http://dx.doi.org/10.13138/2037-7037/1924 %X Malgr¨¦ les initiatives des institutions europ¨¦ennes invitant les etats ¨¤ reconna£¿tre et ¨¤ promouvoir la diversit¨¦ linguistique de leur territoire, ¨¤ envisager l¡¯enseignement des langues dans la perspective d¡¯une ¨¦ducation langagi¨¨re g¨¦n¨¦rale plus ouverte ¨¤ la pluralit¨¦ et ¨¤ l¡¯interculturalit¨¦, on constate aujourd¡¯hui un renforcement constant de la position h¨¦g¨¦monique et consolid¨¦e de l¡¯anglais (Salv¨¦ 2014; Truchot 2010) au point qu¡¯elle n¡¯est plus consid¨¦r¨¦e comme une ¡°langue ¨¦trang¨¨re¡± mais comme la langue de communication internationale en Europe et dans le monde entier, la lingua franca de l¡¯internationalisation de l¡¯enseignement sup¨¦rieur europ¨¦en. Tullio de Mauro (2014) ¨C qui fut promoteur d¡¯une educazione linguistica int¨¦grant dans le r¨¦pertoire des citoyens des comp¨¦tences compl¨¦mentaires dans toutes les langues, qu¡¯elles soient symboliques, artistiques, sectorielles, litt¨¦raires, du dialecte aux langues nationales et internationales ¨C, en vient ¨¤ se demander si face ¨¤ une trop grande multiplicit¨¦ de langues, comme cons¨¦quence de son ¨¦largissement, une Europe d¨¦mocratique ne se devrait pas de suivre le mod¨¨le bi-plurilingue indien int¨¦grant d¨¦finitivement l¡¯anglais lingua franca comme langue des institutions internationale %U http://riviste.unimc.it/index.php/heteroglossia/article/view/1924