%0 Journal Article %T Franchir les fronti¨¨res visibles et d¨¦jouer les fronti¨¨res invisibles. Le r¨¦cit d¡¯¨¦tablissement de Wiebke, ¨¦tudiante allemande dipl£¿m¨¦e de l¡¯universit¨¦ bilingue de Fribourg en Suisse %A Alessandra Keller-Gerber %J - %D 2017 %R http://dx.doi.org/10.13138/2037-7037/1735 %X Depuis sa fondation en 1889, l¡¯Universit¨¦ de Fribourg a accueilli des intellectuels ¨¦trangers venant autant de pays voisins (la France ou l¡¯Allemagne) que de pays plus exotiques. Mais la R¨¦forme de Bologne a entra£¿n¨¦ une modification du visage de l¡¯¨¦tudiant ¨¦tranger en Suisse, et ¨¤ Fribourg en particulier. Dans une th¨¨se en cours, l¡¯auteur r¨¦pertorie des discours en circulation sur les migration(s) hautement qualifi¨¦e(s) en Suisse afin d¡¯en mesurer l¡¯impact sur les r¨¦cits de vie de dipl£¿m¨¦s ¨¦trangers en processus d¡¯¨¦tablissement dans leur ville d¡¯¨¦tudes. Apr¨¨s avoir expos¨¦ ses outils th¨¦oriques et m¨¦thodologiques, l¡¯auteur exposera sa d¨¦marche d¡¯analyse dans le r¨¦cit de Wiebke, jeune Allemande, venue initialement faire ses ¨¦tudes ¨¤ Fribourg et ayant d¨¦cid¨¦ d¡¯y rester. En s¡¯attelant ¨¤ la notion de fronti¨¨re, elle s¡¯interrogera sur le r£¿le jou¨¦ par la langue dans l¡¯alternance de camouflages et de d¨¦voilements de soi, que l¡¯exp¨¦rience de l¡¯installation ¨¤ l¡¯¨¦tranger engendre %U http://riviste.unimc.it/index.php/heteroglossia/article/view/1735