%0 Journal Article %T Les revenus et la langue : le cas de la capitale nationale %A Grenier %A Gilles %A Lacroix %A Guy %J - %D 1986 %R https://doi.org/10.7202/601378ar %X Cette ¨¦tude analyse les disparit¨¦s linguistiques de revenus des hommes dans la r¨¦gion Ottawa-Hull ¨¤ partir des donn¨¦es du recensement de 1981. Apr¨¨s avoir fait dans un premier temps quelques comparaisons de revenus moyens, l¡¯¨¦tude proc¨¨de ensuite au moyen de l¡¯analyse de r¨¦gression. La variable d¨¦pendante est le logarithme du revenu du travail en 1980 et les variables ind¨¦pendantes sont l¡¯¨¦ducation, l¡¯exp¨¦rience, le nombre de semaines travaill¨¦es, le statut matrimonial, le bilinguisme et le transfert linguistique. ¨¦tant donn¨¦ l¡¯importance du gouvernement f¨¦d¨¦ral comme employeur dans la r¨¦gion, une analyse sp¨¦ciale est faite avec les travailleurs du secteur public. Parmi les conclusions qui se d¨¦gagent de l¡¯analyse, on note que les francophones ont des niveaux de scolarit¨¦ beaucoup plus faibles que ceux des anglophones et que le bilinguisme, contrairement ¨¤ ce qui a ¨¦t¨¦ observ¨¦ ailleurs, ne semble pas avoir un effet net positif sur le revenu des francophones. Ce dernier fait peut ¨ºtre attribu¨¦ au faible nombre de francophones unilingues et ¨¤ la pr¨¦sence d¡¯un biais de s¨¦lection. Par contre, la connaissance du fran£¿ais aurait un effet net positif sur le revenu des anglophones, particuli¨¨rement ceux qui travaillent dans le secteur public %U https://www.erudit.org/en/journals/ae/1986-v62-n3-ae2712/601378ar/