%0 Journal Article %T Tuer l¡¯oeuvre dans l¡¯oeuf : d¨¦s-¨¦critures du plateau %A Ouellet %A Anne-Marie %J - %D 2017 %R https://doi.org/10.7202/1052750ar %X Cet article propose d¡¯observer comment certains cr¨¦ateurs de la sc¨¨ne contemporaine travaillent ¨¤ maintenir leur oeuvre dans un informe, un £¿£¿¨¤ venir£¿£¿ (Blanchot, 1959), qui ouvre un champ illimit¨¦ de constructions fictionnelles. Selon l¡¯hypoth¨¨se d¨¦fendue, par le recours au proc¨¦d¨¦ de minoration (Deleuze, 1979), qui consiste ¨¤ affaiblir ou ¨¤ retirer volontairement un ou des ¨¦l¨¦ments constituants de l¡¯oeuvre, les trois oeuvres ¨¦tudi¨¦es appelleraient une participation plus active du spectateur dans sa r¨¦ception. Blind Cinema (2015), de Britt Hatzius, s¡¯appuie sur un principe de masquage. The Pyre (2013), de Gis¨¨le Vienne, retire le texte de la repr¨¦sentation pour enfouir la fiction dans les corps des interpr¨¨tes. La chambre sonore de la maladie de la mort (2018), de L¡¯eau du bain, parie sur une ¨¦criture sc¨¦nique au conditionnel qui s¡¯interdit d¡¯affirmer un r¨¦cit %U https://www.erudit.org/en/journals/annuaire/2017-n62-annuaire04052/1052750ar/