%0 Journal Article %T Filmer et partager la r¨¦volution en tunisie et en ¨¦gypte %A Riboni %A Ulrike %J - %D 2016 %R https://doi.org/10.7202/1036370ar %X D¨¦sign¨¦s tr¨¨s t£¿t comme les premi¨¨res mobilisations £¿ document¨¦es par leurs acteurs £¿, les soul¨¨vements tunisiens et ¨¦gyptiens initi¨¦s fin 2010 auront donn¨¦ lieu ¨¤ une profusion d¡¯images, saisies au moyen de t¨¦l¨¦phones portables et mises en ligne. L¡¯assiduit¨¦ des filmeurs, les prises de risques face ¨¤ la r¨¦pression et l¡¯imp¨¦ratif £¿ Il faut filmer ! £¿ maintes fois r¨¦p¨¦t¨¦, ¨¦tablissent l¡¯acte de filmer comme n¨¦cessaire. N¨¦cessaire pour dire au monde ce qui se passe¡­ mais pour dire aussi sa propre existence. En effet, trop vite circonscrit au moyen du terme £¿ journalisme citoyen £¿ ¨¤ une pratique au service de la production d¡¯information, cet usage de l¡¯image investit plusieurs fonctions et t¨¦moigne de l¡¯exigence de se r¨¦approprier la repr¨¦sentation. Les filmeurs se r¨¦v¨¨lent alors en lutte pour la reconnaissance de leur dignit¨¦ collective et individuelle %U https://www.erudit.org/en/journals/as/2016-v40-n1-as02502/1036370ar/