%0 Journal Article %T M¨¦connaissance %A Nielsen %A Greg %J - %D 2016 %R https://doi.org/10.7202/1036376ar %X Tout en admettant que la pauvret¨¦ est abondamment couverte dans la presse grand public canadienne et am¨¦ricaine, le pr¨¦sent article soutient que du fait que le journalisme emploie une narration ¨¤ la troisi¨¨me personne, les acteurs des r¨¦cits sont rarement reconnus comme faisant partie du £¿ public implicite £¿. Ainsi, les plus d¨¦munis ne sont pas en mesure de dialoguer directement avec le journaliste, ce qui m¨¨ne ¨¤ une forme de m¨¦connaissance de premier niveau de la part des communs urbains. Cet argument est appuy¨¦ par des exemples tir¨¦s d¡¯une ¨¦tude exhaustive de la couverture journalistique de quotidiens grand public canadiens et am¨¦ricains en 2010. Des suggestions sont formul¨¦es quant ¨¤ la mani¨¨re dont le passage de la troisi¨¨me ¨¤ la deuxi¨¨me personne influe sur le public implicite et la culture professionnelle du journaliste. Une glose est pr¨¦sent¨¦e ¨¤ titre d¡¯introduction aux relations entre la communaut¨¦ et les ressources mat¨¦rielles qui constituent les communs urbains, ¨¤ leur sph¨¨re d¡¯information et au lien conceptuel entre les deux niveaux de reconnaissance qui orientent l¡¯argument %U https://www.erudit.org/en/journals/as/2016-v40-n1-as02502/1036376ar/