%0 Journal Article %T L¡¯¨¦tranget¨¦ de l¡¯¨¦tranger %A Bambara %A Romuald %J - %D 2016 %R https://doi.org/10.7202/1038636ar %X Entreprendre une approche ph¨¦nom¨¦nologique de l¡¯¨¦tranger, c¡¯est s¡¯engager dans le choix de d¨¦crire ce qui est indescriptible. Cette difficile saisie de l¡¯¨¦tranget¨¦ d¡¯autrui s¡¯explique par la difficult¨¦ de trouver des donn¨¦es fig¨¦es dans l¡¯espace et le temps pour caract¨¦riser celle-ci. Probl¨¨me inh¨¦rent ¨¤ l¡¯humain en g¨¦n¨¦ral, du fait que l¡¯identit¨¦, c¡¯est-¨¤-dire ce qui singularise l¡¯autre ou constitue sa sp¨¦cificit¨¦, ¨¦chappe ¨¤ toute analyse. Elle est toujours en construction. L¡¯alt¨¦rit¨¦ inalt¨¦rable de tout sujet est le non-synth¨¦tisable. D¡¯o¨´ l¡¯id¨¦e de proc¨¦der ¨¤ un mode indirect de description ph¨¦nom¨¦nologique afin de saisir dans l¡¯¨¦tranger ce qui constitue son ¨¦tranget¨¦ ou son asym¨¦trie irr¨¦ductible. L¡¯acceptation de cette dimension de libert¨¦ propre ¨¤ l¡¯¨¦tranger permet ¨¤ l¡¯autre ou au Moi de cohabiter avec lui. Quelle que soit la figure de l¡¯¨¦tranger, le vivre ensemble est favoris¨¦ par l¡¯¨¦laboration d¡¯une ¨¦thique de la rencontre qui incite ¨¤ l¡¯int¨¦gration de celui-ci avec son alt¨¦rit¨¦ ou sa transcendance et non le d¨¦veloppement d¡¯un communautarisme susceptible d¡¯instaurer la rivalit¨¦ entre les communaut¨¦s %U https://www.erudit.org/en/journals/as/2016-v40-n3-as02898/1038636ar/