%0 Journal Article %T Invoquer les communs %A Castellanos %A Bianet %J - %D 2019 %R https://doi.org/10.7202/1067022ar %X La Riviera Maya, au Mexique, est devenue le terrain de jeu des riches et des c¨¦l¨¦brit¨¦s. Le passage du tourisme de masse aux boutiques haut de gamme et au tourisme ¨¦litiste a provoqu¨¦ un vaste d¨¦veloppement le long de cet axe. ¨¤ c£¿t¨¦ de ce paradis se trouvent des bidonvilles sans eau courante ni ¨¦lectricit¨¦. L¡¯explosion du prix de l¡¯immobilier et l¡¯¨¦rosion des communs rendent les choses difficiles pour les travailleurs ¨¦migr¨¦s, la plupart ¨¦tant Autochtones et travaillant dans l¡¯industrie touristique pour pouvoir acqu¨¦rir une terre et un logement. Cet article examine le cas des migrants mayas qui vivent dans une colonia de squatteurs, la Colonia Mario Villanueva. Squatter est, depuis longtemps, une pratique qui permet d¡¯acc¨¦der ¨¤ la terre. Pourtant, les squatteurs sont confront¨¦s ¨¤ des menaces constantes d¡¯expulsion de la part des propri¨¦taires fonciers et de l¡¯¨¦tat qui leur refusent l¡¯acc¨¨s aux services publics de base comme l¡¯eau courante, l¡¯¨¦lectricit¨¦ et les routes goudronn¨¦es. Malgr¨¦ les ¨¦preuves et le manque de services publics, les migrants mayas consid¨¨rent leur lutte pour le logement comme enracin¨¦e dans les pratiques fonci¨¨res communautaires autochtones et comme une forme de r¨¦sistance contre l¡¯¨¦tat et le capital mondial. Cette ¨¦tude de cas illustre la mani¨¨re dont le concept de £¿£¿communs£¿£¿ est invoqu¨¦ dans un milieu urbain o¨´ la propri¨¦t¨¦ priv¨¦e est enchev¨ºtr¨¦e avec la diminution du soutien que l¡¯¨¦tat apporte ¨¤ un r¨¦gime foncier communautaire et aux services publics %U https://www.erudit.org/en/journals/as/2019-v43-n2-as05107/1067022ar/