%0 Journal Article %T M¨¦moire et imagination chez les ali¨¦nistes esquiroliens et dans la troisi¨¨me version de la Tentation de saint-Antoine de Flaubert : d¡¯un savoir l¡¯autre %A Jean-Louis Caban¨¨s %J Cahiers de Narratologie %D 2011 %I CIRCPLES %R 10.4000/narratologie.5970 %X A la suite d¡¯Esquirol dans son trait¨¦ Des maladies mentales de 1838, ceux que l¡¯on appelait alors les ali¨¦nistes proposent de nouvelles th¨¦ories de l¡¯imagination qui, consid¨¦r¨¦es dans leur ensemble, esquissent un cadre ¨¦pist¨¦mique que Flaubert utilise comme cadre rh¨¦torique dans la troisi¨¨me version de la Tentation de saint-Antoine. Toutefois, l¡¯auteur n¡¯accepte pas l¡¯assimilation de l¡¯¨¦tat dans lequel se trouve l¡¯artiste lorsqu¡¯il cr¨¦e ¨¤ une hallucination pathologique. Il s¡¯oppose en cela ¨¤ la th¨¦orie de Moreau de Tours ; en revanche, il se montre plus proche de la pens¨¦e de Brierre de Boismont (et de celle de l¡¯historien Alfred Maury). Par cet usage intelligemment mitig¨¦ du cadre ¨¦pist¨¦mique de l¡¯ali¨¦nisme contemporain et par l¡¯invention d¡¯une prose po¨¦tique dont les soubassements th¨¦oriques annoncent certaines conceptions de Freud et de Nietzsche, Flaubert d¨¦passe r¨¦solument les esquiroliens. %K m¨¦moire %K ali¨¦nisme %K Brierre de Boismont %K hallucination %K imagination %K r¨ºve %K vision %K cr¨¦ation artistique %K psychologie %K Gustave Flaubert %K XIXe si¨¨cle %U http://narratologie.revues.org/5970