%0 Journal Article %T Le choix du p¨¦riurbain ¨¤ Qu¨¦bec : nature et biographie r¨¦sidentielle %A Andr¨¦e Fortin %A Carole Despr¨¦s %J Articulo : Journal of Urban Research %D 2009 %I Articulo %X ¨¤ l¡¯heure des changements climatiques et du vieillissement de la population qu¨¦b¨¦coise, nous nous sommes interrog¨¦es sur ce qui attire et/ou retient des r¨¦sidents dans le p¨¦riurbain, souvent au prix de longs d¨¦placements quotidiens pour le travail ou les emplettes. Comme dans certains secteurs p¨¦riurbains le prix des r¨¦sidences est tr¨¨s ¨¦lev¨¦, le choix r¨¦sidentiel ne se r¨¦duit pas ¨¤ des consid¨¦rations d¡¯ordre ¨¦conomique. Nous analysons ici une des composantes essentielles du milieu et qui en fait aux yeux de plusieurs un milieu sain : la proximit¨¦ de la nature. En quoi cela constitue-t-il un attrait pour les r¨¦sidents ? Est-ce parce qu¡¯il permet un mode de vie associ¨¦ ¨¤ des activit¨¦s de plein air, ou plut t un milieu naturel associ¨¦ aux grands espaces ? Quel rapport les r¨¦sidents du p¨¦riurbain ont-il avec la nature qui les entoure ? Dans le cadre d¡¯une recherche qualitative sur l¡¯¨¦talement urbain, nous avons interrog¨¦ 132 r¨¦sidents de six secteurs p¨¦riurbains de l¡¯agglom¨¦ration de Qu¨¦bec (Canada), associ¨¦s autrefois ¨¤ la vill¨¦giature ou ¨¤ l¡¯agriculture. Les entretiens semi-dirig¨¦s portaient sur le choix r¨¦sidentiel, les repr¨¦sentations de la ville, de la banlieue, de la campagne et du village, les lieux fr¨¦quent¨¦s dans l¡¯agglom¨¦ration et le rapport ¨¤ l¡¯automobile. Il appara t que les ¨¦l¨¦ments recherch¨¦s dans le milieu de vie par plusieurs r¨¦pondants sont ceux qu¡¯ils ont connus dans leur enfance, dans des banlieues pavillonnaires de premi¨¨re couronne (c¡¯est-¨¤-dire ¨¦difi¨¦es dans les ann¨¦es 1950 et 1960) ou des r¨¦gions rurales, dont ils sont majoritairement issus. C¡¯est ainsi que la biographie personnelle semble influencer le choix r¨¦sidentiel. Pour vivre pr¨¨s de la nature, ils seraient pr¨ºts ¨¤ s¡¯¨¦loigner davantage de la ville qu¡¯ils caract¨¦risent essentiellement par la pollution et le b¨¦ton. La d¨¦pendance ¨¤ l¡¯automobile que ce mode de vie entra ne, ainsi que l¡¯empi¨¨tement des terres agricoles, des milieux humides et bois¨¦s, ne semblent pas constituer aux yeux des r¨¦pondants un probl¨¨me ¨¦cologique, ce qui pose de nombreux d¨¦fis en mati¨¨re de d¨¦veloppement durable. %K p¨¦riurbain %K choix r¨¦sidentiels %K d¨¦veloppement durable %K nature %K Qu¨¦bec %U http://articulo.revues.org/1416