%0 Journal Article
%T ¡°Magic Portraits Drawn by the Sun¡±: New Orleans, Yellow Fever, and the sense(s) of death in Josh Russell¡¯s Yellow Jack
%A Owen Robinson
%J Transatlantica : Revue d'¨¦tudes Am¨¦ricaines
%D 2012
%I Association fran?aise d'¨¦tudes am¨¦ricaines
%X In ways comparable to the horrors of Hurricane Katrina and its aftermath in 2005, the series of yellow fever epidemics that devastated New Orleans through the nineteenth century were also the result, in part, of the city¡¯s geographical position, its unforgiving climate, and the policies of interested parties; the fever¡¯s awful death toll was likewise accompanied by a grotesque array of sights, sounds and smells. This article will focus upon Josh Russell¡¯s 1999 novel Yellow Jack, which provides a complex portrait of the mid-nineteenth-century city, its fever epidemics, and its conflicting narratives. As well as providing an intense fictional encounter with a formative period in New Orleans¡¯s history, Yellow Jack is a sophisticated study of the role of visual imagery in documenting such horrors, whose prose is steeped in the smells and sounds of the time and place. This article, then, will discuss this novel¡¯s intense engagement with the various ¡°senses¡± of a very particular Southern place. Dans un certain sens comparables ¨¤ la trag¨¦die et aux cons¨¦quences de l'ouragan Katrina en 2005, les s¨¦ries d¡¯¨¦pid¨¦mies de fi¨¨vre jaune qui d¨¦vast¨¨rent La Nouvelle-Orl¨¦ans au cours du XIXe si¨¨cle furent aussi ¡ª du moins partiellement ¡ª le r¨¦sultat de la situation g¨¦ographique de la ville, de son climat insupportable et de la politique des milieux int¨¦ress¨¦s; de mani¨¨re semblable, la rage de cette fi¨¨vre ravageuse ¨¦tait accompagn¨¦e d¡¯un ensemble grotesque d¡¯images, de bruits et d¡¯odeurs. Dans cet essai, je me limite au roman Yellow Jack de Josh Russell, qui, publi¨¦ en 1999, trace le portrait complexe de cette ville du milieu du xixe si¨¨cle, de ses ¨¦pid¨¦mies de fi¨¨vre et de ses r¨¦cits contradictoires. Yellow Jack ne procure pas seulement une rencontre intense de fiction avec une importante phase historique de la ville mais aussi une ¨¦tude sophistiqu¨¦e sur le r le de la repr¨¦sentation visuelle pour la documentation de telles horreurs, dont la prose est profond¨¦ment enracin¨¦e dans les odeurs et les bruits du temps et du lieu. Cet article traitera donc du profond engagement du roman avec les diff¨¦rentes ¡°modalit¨¦s sensuelles¡± d¡¯un lieu particulier des ¨¦tats du Sud.
%K photography
%K Josh Russell
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%K senses
%K photographie
%K Josh Russell
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%K La Nouvelle-Orl¨¦ans
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%K les sens
%U http://transatlantica.revues.org/5393