%0 Journal Article %T Avant-gardes et arri¨¨re-gardes artistiques au temps de l¡¯Exposition franco-britannique %A Charlotte Ribeyrol %J Synergies Royaume-Uni et Irlande %D 2009 %I GERFLINT %X ¨¤ la lecture du catalogue d¡¯Isidore Spielmann, les choix esth¨¦tiquesdu British Committee charg¨¦ de l¡¯¨¦laboration de la Fine Arts Section del¡¯Exposition franco-britannique de 1908, surprennent par leur parti pris de nonmodernit¨¦. Les peintures acad¨¦miques, mythologiques ou de paysages classiques pr¨¦dominent largement tant dans la partie anglaise que dans la section consacr¨¦e ¨¤ la France. Pour le British Committee, l¡¯objectif est clairement pos¨¦ : il s¡¯agitde redorer le blason de l¡¯art anglais qui, au cours des grandes expositions qui ont jalonn¨¦ le XIXe si¨¨cle depuis la Great Exhibition de 1851, a toujours souffert de la comparaison avec l¡¯art fran ais, grand favori du public. Ce d¨¦calage patent avec les exp¨¦rimentations abstraites et modernistes de la p¨¦riode peut s¡¯expliquer par la volont¨¦ des repr¨¦sentants de l¡¯art anglais d¡¯en imposer avec une histoire fameuse ¨C de William Hogarth ¨¤ Edward Poynter ¨C sans s¡¯attarder sur des productions plus subversives et plus contest¨¦es. De fait, l¡¯exposition m¨ºme des uvres adopte la mus¨¦ographie classique de la Royal Academy.Des peintres autrefois jug¨¦s ind¨¦cents, sulfureux, tels qu¡¯Edward Burne-Jones ou Dante Gabriel Rossetti font l¡¯objet d¡¯une reconnaissance mais aussi d¡¯une relecture acad¨¦mique tardive ou posthume. Cet article tentera d¡¯interroger d¡¯une part la tentative d¡¯ acad¨¦misation des avant-gardes de la fin du XIXe si¨¨cle et d¡¯autre part le rapport souvent paradoxal des nouveaux courants artistiques du d¨¦but du XXe si¨¨cle avec la tradition picturale classique . %K avant-garde %K arri¨¨re-garde %K Pr¨¦rapha¨¦lites %K l¡¯Art pour l¡¯Art %K classicisme %K modernit¨¦ %K synth¨¨se des arts %U http://ressources-cla.univ-fcomte.fr/gerflint/RU-Irlande2/ribeyrol.pdf