%0 Journal Article %T Etude comparee des aspects cliniques et electromyographiques des polyradiculoneuropathies inflammatoires demyeliisantes chronique diopathiques entre les diabetiques et les non diabetiques %A D Gnonlonfoun %A KC Adjien %A TA Adoukonou %A G Goudjinou %A G Gallouedec %A M Khalil %A L Magy %A DS Houinato %A DG Avode %A J Vallat %J African Journal of Neurological Sciences %D 2011 %I %X Description Les polyradiculoneuropathies inflammatoires d¨¦my¨¦linisantes chroniques (PIDC) sont fr¨¦quentes chez le patient diab¨¦tique, environ 18,9%. Peu d¡¯¨¦tudes ont compar¨¦ les PIDC entre diab¨¦tiques et non diab¨¦tiques. Objectif Etudier les PIDC chez les diab¨¦tiques et non diab¨¦tiques M¨¦thodologie Cette ¨¦tude descriptive portait sur 47 patients dont 21 diab¨¦tiques et 26 non diab¨¦tiques ayant une PIDC admis dans le laboratoire de neurophysiologie du CHU de Limoges de janvier 2006 ¨¤ Juin 2008. Le diagnostic des PIDC ¨¦tait port¨¦ sur les crit¨¨res ¨¦lectrophysiologiques INCAT et de latence distale sup¨¦rieure ¨¤ 9ms. R¨¦sultat La comparaison sur le plan clinique permet de constater qu¡¯il n¡¯y avait pas de diff¨¦rence entre les deux populations pour ce qui concerne l¡¯age, le sexe, l¡¯existence de d¨¦ficit moteur, de troubles sensitifs objectifs (p>0,05). En revanche, les diab¨¦tiques pr¨¦sentaient plus de douleurs que les non diab¨¦tiques (p=0,006). Sur le plan ¨¦lectrophysiologique, il existe plus de blocs de conduction chez les non diab¨¦tiques (88,5%). que chez les diab¨¦tiques (47,6 %) p=0,002. Au niveau du nerf m¨¦dian, les diab¨¦tiques pr¨¦sentaient moins d¡¯allongement de latence distale (27,8%) que les non diab¨¦tiques (47,4%) p=0,01. Une ¨¦tude comparative des moyennes permet d¡¯observer que les sujets non diab¨¦tiques ont une onde F plus allong¨¦e sur le m¨¦dian (41,2ms), le cubital (40.6ms) et le SPE (65,8ms) que les diab¨¦tiques. La r¨¦duction de la vitesse de conduction motrice est plus importante chez le non diab¨¦tique sur le nerf cubital (34,3m/sec). Conclusion Ces r¨¦sultats montrent que les diab¨¦tiques peuvent pr¨¦senter des PIDC mais avec des aspects cliniques et physiologiques diff¨¦rents des non diab¨¦tiques. %U http://www.ajol.info/index.php/ajns/article/view/77313