%0 Journal Article %T Les soci¨¦t¨¦s militaires priv¨¦es dans la lutte contre la piraterie %A Catheline Remy %J Pyramides : Revue du Centre d'Etudes et de Recherches en Administration Publique %D 2012 %I Centre d¡¯Etudes et de Recherches en Administration Publique (CERAP) %X La Somalie est au c ur de l¡¯actualit¨¦ avec la r¨¦surgence d¡¯actes de piraterie de plus en plus spectaculaires. Le Conseil de s¨¦curit¨¦ des Nations Unies a autoris¨¦ les Etats ¨¤ r¨¦primer ces actes dans les eaux territoriales somaliennes. L¡¯OTAN et l¡¯Union europ¨¦enne ont, sur cette base, d¨¦ploy¨¦ une force navale au large des c tes somaliennes. D¡¯autres acteurs sont ¨¦galement pr¨¦sents en mer pour des activit¨¦s de s¨¦curisation. Les soci¨¦t¨¦s militaires priv¨¦es profitent, en effet, de cette aubaine pour proposer leurs services aux armateurs et aux Etats. Ces soci¨¦t¨¦s offrent une vari¨¦t¨¦ de services allant de la consultance ¨¤ des escortes arm¨¦es en passant par la n¨¦gociation pour la lib¨¦ration d¡¯otages.L¡¯emploi de soci¨¦t¨¦s militaires priv¨¦es dans le cadre de la lutte contre la piraterie soul¨¨ve des questions d¡¯ordre juridique national et international. Le droit national de l¡¯Etat dans lequel les activit¨¦s de s¨¦curit¨¦ sont exerc¨¦es pr¨¦cise les conditions dans lesquelles ces activit¨¦s peuvent ¨ºtre exerc¨¦es. En droit international, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer habilite uniquement les Etats ¨¤ r¨¦primer les actes de piraterie. Cependant, ces aspects juridiques ne semblent pas emp¨ºcher l¡¯emploi de telles soci¨¦t¨¦s. %U http://pyramides.revues.org/793