%0 Journal Article %T Deux mod¨¨les de fondation dans les Recherches logiques %A Thomas Nenon %J Methodos : Savoirs et Textes %D 2009 %I Savoirs et textes, UMR 8519 %R 10.4000/methodos.2186 %X Cette ¨¦tude essaye d¡¯¨¦tablir qu¡¯il y a deux notions tr¨¨s diff¨¦rentes de fondation ¨¤ l¡¯ uvre dans les Recherches logiques de Husserl. Dans la III¨¨me Recherche, o¨´ le terme est formellement introduit, lorsqu¡¯il se demande quels sont les contenus qui peuvent exister d¡¯une mani¨¨re autonome (ind¨¦pendants) et lesquels peuvent exister uniquement en tant que moments d¡¯autre chose (d¨¦pendants), Husserl suit ce que j¡¯appelle un mod¨¨le ontologique . Selon ce mod¨¨le, le concret poss¨¨de une priorit¨¦ sur ¨¤ l¡¯abstrait qui est fond¨¦ en lui. Dans la VI¨¨me Recherche, en revanche, Husserl s¡¯oriente principalement sur un mod¨¨le gnos¨¦ologique qui voit le complexe comme fond¨¦ sur ce qui est relativement simple, ¨¦tant donn¨¦ que les exp¨¦riences d¡¯ordre sup¨¦rieur (telles les perceptions de types d¡¯objets plus complexes) sont fond¨¦es sur des exp¨¦riences plus simples, bien qu¡¯elles ne puissent pas y ¨ºtre r¨¦duites. L¡¯exemple principal ici est celui des intuitions cat¨¦goriales : fond¨¦es sur les intuitions sensibles, elles n¡¯y sont pas r¨¦ductibles. Mais cette distinction entre deux sens diff¨¦rents du terme de fondation peut ¨¦galement nous aider ¨¤ mieux comprendre de nombreuses th¨¨ses husserliennes plut t controvers¨¦es. Par exemple, elle peut nous permettre de mieux comprendre dans quelle mesure faire l¡¯exp¨¦rience d¡¯un ¨ºtre humain comme un tout se fonde sur l¡¯exp¨¦rience d¡¯un corps physique, et cela m¨ºme si l¡¯¨¦tant que nous rencontrons inclut ¨¤ la fois des aspects corporels et des aspects spirituels ¨C les deux ¨¦tant vus, d¡¯une mani¨¨re essentielle, comme des moments de cette unique personne qui fait l¡¯objet de notre exp¨¦rience. This essay attempts to establish that there are two very different notions of ¡°foundation¡± at work in Husserl¡¯s Logical Investigation. In the Third Investigation where the term is formally introduced, Husserl is using what I call an ontological model that investigates what kinds of contents can exist on their own (independently) and what kinds can exist only as a moment of something else (dependently). According to this model, the concrete has priority over the abstract that is founded upon it. In the Sixth Logical Investigation, by contrast, Husserl orients himself primarily on an epistemological model that see the complex as founded upon the relatively simple because they higher-order experiences, e.g. the perceptions of more complex kinds of objects are ¡°founded in¡± although not reducible to the simpler experiences on which they are founded. The primary example here is that of categorical intuitions that are founded upon, but not r %K Mind %K sensible intuition %K judgment %K complex objects %K simple objects %K independant objects %K dependant objects %K abstract contents %K concrete contents %K epistemological %K ontological %K foundation %K Husserl %K substance %K language %K body %K categorial intuition %K langage %K intuition sensible %K corps %K jugement %K objets complexes %K objets simples %K objets ind¨¦pendants %K objets d¨¦pendants %K contenus abstraits %K contenus concrets %K gnos¨¦ologique %K ontologique %K fondation %K esprit %K intuition cat¨¦goriale %U http://methodos.revues.org/2186