%0 Journal Article %T Transgressions des fronti¨¨res maritimes. Le cas des lots du Dod¨¦can¨¨se %A Evdokia Olympitou %J Historical Review %D 2009 %I Institute for Neohellenic Research %X Dans ce texte on constate que les lots de la Mer ¨¦g¨¦e, qui se trouvent ¨¤ petite distance des les peupl¨¦es, constituaient une aide compl¨¦mentaire pour les habitants des les voisines car ils leur offraient quelques arpents de terre de plus, pour la culture ou l'¨¦levage, et quelques milles anglais de c tes pour la p¨ºche. Sur ces petits bouts de terre, l'habitat n'a jamais eu de caract¨¦ristiques permanentes qui auraient pu entra ner la formation de localit¨¦s durables. Pour surpasser la fronti¨¨re maritime on demandait des savoir-faire et des moyens de navigation que m¨ºme les soci¨¦t¨¦s insulaires qui n'ont jamais exploit¨¦ la mer pour leur survie, c'est-¨¤-dire celles des agriculteurs et des ¨¦leveurs qui ne voyageaient pas et qui n'¨¦taient pas familiers ¨¤ la mer, pouvaient cependant acqu¨¦rir. ¨¦tant donn¨¦ que l'intervention et l'usage humains sont les ¨¦l¨¦ments qui forgent la physionomie de l'espace, la "grande" le peupl¨¦e a toujours ¨¦t¨¦ le point de r¨¦f¨¦rence de chaque lot. Les lots "coll¨¦s" ¨¤ l' le voisine, comme par exemple Telendos, Alimnia et Saria de Dod¨¦can¨¨se, suivaient le sort de leur voisin, ¨¤ moins qu'une particularit¨¦ -comme le cas de l' lot de Gyali, ne lui ait donn¨¦ un autre type d'¨¦volution. %U http://www.historicalreview.org/index.php/historicalReview/article/view/228